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Quel naming d'entreprise pour une levée de fonds en 2026 ?
Naming
Publié le
10.09.2025

Quel naming d'entreprise pour une levée de fonds en 2026 ?

2026 : quel naming entreprise pour attirer les investisseurs ? Quelles sont les tendances ? Qu'est-ce qui marche ? Une étude concrète sur les 100 plus grandes réussites françaises pour tenter de tirer des directions pour créer son nom d'entreprise.

Bien évidemment, ce n’est pas la naming d’une entreprise qui fera sa levée de fonds, mais bien un ensemble de paramètres économiques et structurels. Toutefois, tout entrepreneur ayant à cœur d’optimiser ses chances de convaincre ne laissera rien de côté, pas même le naming de son entreprise. Un dossier arborant un nom impactant laissera toujours une « bonne première impression »... A ce titre, nous avons analysé les noms des 100 start-ups ou entreprises ayant effectué les plus importantes levées de fonds en 2024 pour en étudier les tendances. Ici, de Mistral AI jusqu’à Faircraft en passant par Resilience, nous avons inspecté à la loupe chaque nom de société.

 

Quelle langue pour un nom d’entreprise international ?

 

Nous le disons souvent à nos clients, l’anglais n’est pas la seule façon d’être international. Toutefois, la langue de Shakespeare reste le choix majoritaire des entrepreneurs avec 59% des noms étudiés. Le français pur n’est utilisé que dans 6 des 100 noms étudiés, les 35% restant se partageant entre des néologismes, l’espagnol ou des noms propres. On le répète, le français reste une langue internationale valorisée (à surveiller, la prononciabilité aisée), les racines latines très efficace et quelques références de lieux ou de personnes à étudier. Mais dans ce dernier cas, de Thalès à Tesla, il ne reste plus beaucoup de possibilités !

Quelle longueur de nom pour un bon naming ?

 

Dans les 100 noms étudiés, on note une moyenne de 8,5 lettres pour 3 syllabes. Des noms comme Filigran, Latitude ou Qovoltis sont donc exactement sur ces moyennes. On note que 77% des noms sont en un seul mot, alors que dans 23% des cas, les auteurs se sont autorisés à utiliser plusieurs mots pour exprimer leur marque, le plus souvent pour préciser leur champ d’activité comme Comet Software, Elyse Energy ou Morpho Labs. Comme toujours, les noms « trop longs » dépassant 5 ou 6 syllabes sont tronqués par les utilisateurs, ainsi Green Corp Konnection est rapidement appelé GCK, ce qui est moins signifiant, voire austère, et proche d'un grand laboratoire connu.

 

Du naming en pure création de nom, ou des mots issus du dictionnaire ?

 

Plus un nom est original, plus il se distingue et plus il est facile d’obtenir le .com et un dépôt de marque sans écueil. L’originalité est donc plutôt une qualité et le restera toujours. Toutefois, certaines entreprises parviennent à capitaliser sur un nom de marque issu du lexique et à se distinguer. C’est le cas de Resilience ou de Latitude, ou encore de ceux qui utilisent un nom propre comme Pennylane ou Mistral. Mais dans ce cas, il est très difficile d’obtenir une validation juridique, au risque d’y renoncer, comme Alfa Romeo avait dû renoncer à son modèle Milano, contesté par la ville italienne. On risque aussi l'invisibilité sur Google, quand le nom d'entreprise passe après toutes les occurences avec le nom commun. On constate qu’à l’inverse ; 20% des noms sont des néologismes, des noms inventés de toute pièce, mais qui gardent souvent un style signifiant comme Qovoltis ou Planity. Une solution toujours efficace pour 2026. A surveiller : les noms d'entreprise trop techniques comme Adcytherix, qui vont donner des sueurs froides à ceux qui vont devoir le prononcer et l'écrire au quotidien. J'ai travaillé pendant des années pour le Groupe de Communication japonais Hakuhodo : certains de mes clients majeurs ne savaient toujours pas l'écrire après 6 ans de collaboration. Un vrai repoussoir ou... une baguette magique pour intriguer, c'est selon.

 

Conclusion : le naming d’entreprise demande toujours d’être créatif

 

Ainsi, les solutions sont nombreuses, et se démarquer reste essentiel. 30% des noms étudiés restent de simples collages de deux mot sanglais (comme Payflows ou Greenspot) ce qui est dommage, comme générés par une plateforme d’IA. On peut être plus tranchant comme naguère Mirakl, aujourd’hui Anthropic, voire les smartphones Nothing. Il faut oser de nouvelles pistes, raconter une histoire différente, penser bénéfice et tenter le latin ou d’autres racines internationales. Nommart a créé les noms de Plazzart et d’Exosens, qui connaissent un vrai succès à l’international, ont servi leurs utilisateurs sans passer par l’anglais, en restant simple et alignés avec la mission de l’entreprise. Aujourd’hui, les plateformes d’intelligence artificielles restent bridées par le recyclage de noms préexistants, et ne sortent pas du cadre. La disruption reste un savoir-faire de l’agence de naming, ainsi que tout l’accompagnement, l’écoute et le conseil marketing ou juridique qui sont nécessaires dans cet exercice délicat.

Nicolas Wallyn, Président de Nommart.

 

 

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